Lutte contre l’ambroisie, c’est de saison

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Du 15 au 30 juin ont lieu les Journées de lutte contre les ambroisies : des manifestations sur le thème de l’ambroisie sont organisées partout en France.

Lutte contre l'ambroisie

L’Ambroisie à feuilles d’armoise est une espèce exotique envahissante annuelle originaire d’Amérique du Nord. Elle est connue pour être à la fois une adventice des cultures et une plante au pollen très allergisant qu’il faut donc combattre.

Une menace pour les cultures

La présence d’ambroisie dans certaines parcelles agricoles peut entraîner :
•Une perte de rendement totale ou partielle,
•Des charges supplémentaires de désherbage et travail du sol,
•Un déclassement de la récolte ou une réfaction du prix,
•Une dépréciation de la valeur du fonds,
•Des difficultés de gestion sur le long terme du fait de la dormance >10 ans des graines,
•Une potentielle pénalité PAC pour les exploitants agricoles en cas de récurrence sur zone tampon.

Une nuisance pour la santé publique

Le pollen d’ambroisie (émis de fin juillet à début octobre selon les conditions météorologiques) est très allergisant et peut provoquer divers symptômes chez les personnes sensibilisées : rhinite, conjonctivite, asthme ou/et trachéite, urticaire ou eczéma. L’association de 2 ou 3 symptômes chez la même personne est le plus souvent notée.
Ce phénomène d’allergie peut toucher n’importe quel individu, à tout âge et sans prédisposition familiale, a fortiori en cas d’exposition intense, répétée ou prolongée.

On retrouve l’ambroisie dans les milieux perturbés, souvent laissés à nu :
• Parcelle agricole
• Bord de route
• Chantier
• Friche
• Bord de cours d’eau

Gérer son chantier agricole avec Ambroisie

En fonction de vos types de travaux agricoles et/ou ruraux, voici les trois étapes pour prévenir efficacement l’apparition de nouveaux foyers d’ambroisie : 

1 – Repérer les différentes zones sur le chantier
2 – Commencer par la zone la moins infestée pour ne pas favoriser la dissémination des graines et la progression de l’ambroisie
3 – Terminer par la zone la plus infestée
4 – Procéder à un nettoyage sur place de votre machine avant de passer à tout autre chantier
Dans la mesure du possible, utiliser un souffleur de feuilles à moteur thermique autonome en passant sur les parties de la machine susceptibles d’abriter des graines. L’efficacité de nettoyage du souffleur sur l’ensemble des éléments est bien meilleure que le balayage. À défaut, utiliser le souffleur de la moissonneuse-batteuse pour nettoyer les parties sensibles.

Focus sur les engins de récolte

Plus d’informations sur le site dédié

https://ambroisie-risque.info/

La Chambre d’agriculture des Charentes propose également cette vidéo sur l’importance du nettoyage du matériel de récolte